De gros dégâts en Tunisie en raison de violentes précipitations
Les pluies diluviennes ont entraîné des inondations et des embouteillages, bloquant routes et quartiers pendant de nombreuses heures.
Les pluies, très attendues dans certaines régions où il n'y avait pas eu de précipitations depuis plusieurs mois, ont été particulièrement fortes dans le gouvernorat de Tunis. Selon l'Institut national de la météorologie, cité par le site webdo.tn, il a plu de 52 à 78 mm entre le 27 et le 28 octobre 2019. Les quantités d'eau ont été d’autant plus importantes qu'"elles se sont abattues durant un laps de temps très court", précise le site. Le phénomène météo est à l'origine de fortes inondations qui ont causé de gros embouteillages et entraîné "un blocage total de certaines artères", précise RFI.
Des villes côtières comme Monastir (60 km au sud de Tunis), Sfax (270 km de Tunis) et Gabès (410 km de Tunis) ont elles aussi été très touchées.
Précipitations et inondations : Le Grand-Tunis, Monastir, Sfax et Gabes, les plus touchés https://t.co/9NzqJ0FZXQ via @webdo_tn #Tunisie
— webdo (@webdo_tn) October 28, 2019
Inondations : la liste des routes bloquées dans le Grand-Tunis https://t.co/zONfxGqcjS via @webdo_tn #Tunisie
— webdo (@webdo_tn) October 28, 2019
Mauvais état des infrastructures et constructions anarchiques
A Tunis, certains évoquent aujourd'hui la vétusté des infrastructures d'égouts. Ainsi que "le laisser-aller des constructions anarchiques qui facilitent parfois l’infiltration de l’eau dans certains quartiers", rapporte RFI. "L’eau qui s’est infiltrée dans des tunnels par exemple a causé l’arrêt total des tramways qui desservent le Grand Tunis".
Commentaire plus ou moins désabusé d'un autre tweetos : "Quand il pleut quelques heures à Tunis, la capitale devient une piscine géante."
Quand il pleut quelques heures à Tunis, la capitale devient une piscine géante. Les lignes de tramway sont coupées à l'exception du TGM qui dessert le Kram, la Goulette et la banlieue nord #Tunisie pic.twitter.com/haNXktGHOR
— Blaise lilia (@liliagaida) October 28, 2019
Conclusion de kapitalis.com : "Les changements climatiques, qui semblent s'accélérer (...), laissent présager une répétition de ces épisodes de catastrophes naturelles dont on doit apprendre à calculer et prévoir les coûts économiques". Le site aurait peut-être pu ajouter : "Et les coûts humains"...
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