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Crash en Egypte : la piste de la bombe est privilégiée

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Crash en Egypte : la piste de la bombe est privilégiée
Crash en Egypte : la piste de la bombe est privilégiée Crash en Egypte : la piste de la bombe est privilégiée (FRANCE 2 )
Article rédigé par franceinfo
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Un peu plus de 48 heures après le drame dans le désert du Sinaï, Nicolas Chateauneuf décrypte les hypothèses autour du crash.

Samedi 31 octobre, un avion russe parti d'Egypte est tombé dans le désert du Sinaï. Il se rendait à Saint-Pétersbourg. 224 personnes ont péri dans la catastrophe.

Ce lundi 2 novembre, les enquêteurs sont persuadés d'une chose : l'avion s'est disloqué dans les airs. Un tel drame peut être provoqué par un problème technique, mais c'est "rarissime", nuance Nicolas Chateauneuf. En 1985, une réparation mal faite sur l'empennage d'un Boeing de la Japan Airlines avait provoqué l'explosion de l'avion en vol, 520 morts. Il y a cinq ans, l'explosion d'un moteur avait légèrement endommagé un appareil australien.

Dans ces deux cas, les pilotes avaient pu envoyer des messages de détresse, contrairement à ce qui s'est passé dans le désert du Sinaï. Selon le journaliste de France 2, tout s'est joué "en quelques secondes", ce qui "ne plaide pas pour une explosion suite à un problème technique".

Un missile ? Peu probable

Les débris ont été retrouvés éparpillés sur 20 km². Les experts sont certains que l'avion a explosé en vol. Reste à savoir comment. Seuls des missiles sol-air peuvent abattre un avion. "S'il y avait eu un tir de missile dans la région, on peut se douter que les Egyptiens et les Israéliens auraient été au courant", note Nicolas Chateauneuf.

Du coup, la piste de la bombe à bord reste la plus plausible. Les enquêteurs russes, égyptiens et français doivent oeuvrer ensemble autour des boîtes noires pour réduire les risques de manipulation. Mais "seuls les Egyptiens ont la main sur la communication autour de l'enquête", conclut Nicolas Chateauneuf.

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