Attentat en Égypte : entre hommage et colère
Au lendemain de l'attentat qui a fait plus de 300 morts dans une mosquée du nord Sinaï, les autorités continuent de traquer les terroristes. Pour l'heure, toujours aucune revendication.
Ce samedi 25 novembre fut un jour de funérailles dans la région du Sinaï. Les Égyptiens pleurent les morts du massacre perpétré hier, le plus sanglant de l'histoire du pays. Les 305 victimes ont toutes été inhumées aujourd'hui. Hier, devant la mosquée de Bir al-Abed, une trentaine d'hommes armés ont fait exploser une bombe avant d'envahir les lieux et tirer à l'arme automatique sur les 700 fidèles réunis pour la prière. Ils ont ensuite mis le feu à des véhicules pour empêcher les rescapés de fuir, et gêner l'intervention des forces de sécurité.
L'oeuvre de Daech ?
Parmi les nombreux blessés, certains témoignent de l'horreur de la scène. "Ils tiraient sans cesse, ils abattaient les gens les uns après les autres", raconte un jeune homme. "Les fidèles se bousculaient, se montaient dessus, ils cherchaient à s'enfuir, ils étaient terrorisés", ajoute un second. L'attentat n'a pas été revendiqué, mais selon le procureur de la zone, les terroristes portaient le drapeau noir du groupe Etat islamique. Des raids aériens ont été menés en guise de représailles. Selon les autorités, des véhicules ayant servi dans l'attaque, des refuges et des munitions ont été visés.
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