Cet article date de plus de sept ans.
Nigeria: Lagos mise sur les bateaux pour réduire les bouchons
A Lagos, le bateau se rêve en alternative à l’automobile, une réponse aux embouteillages. Naviguer sur la lagune de la capitale économique du Nigeria permet de gagner du temps. Mais faute de financement, ce moyen de transport reste marginal.
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Lagos, seconde ville du continent africain par la taille. Vingt millions de personnes vivent ici et se déplacent chaque jour. La ville est construite sur une lagune. En fait, l’eau couvre le quart du territoire de la ville, ce qui ne facilite pas les déplacements.
Faute de métro, la population utilise les minibus jaunes, appelés Danfos, des motos-taxis et, hélas, des voitures particulières. Résultat: une pagaille indescriptible et des temps de transport délirants. Selon Le Point Afrique, «un automobiliste perd cinq ans de sa vie dans la circulation». Car la ville s’étend de plus en plus, allongeant le trajet pour le travail. Le problème du transport semble impossible à résoudre.
Il existe bien un mode alternatif: se déplacer sur l’eau. La ville compte quelques compagnies de bateaux-taxis que les pouvoirs publics voudraient voir se développer. C’est le «grand plan». Pour le gouverneur de l’Etat de Lagos, il faudrait détourner chaque jour deux millions de voyageurs de la route vers le bateau.
L’Etat va ainsi développer les infrastructures. Construire des débarcadères, draguer la lagune. Il va également investir dans sept nouveaux ferries. Et surtout, il espère convaincre les entrepreneurs privés de développer le transport sur l’eau.
Mais il faudra aussi convaincre les voyageurs d’emprunter les bateaux dont la sécurité semble très relative. Enfiler un gilet de sauvetage pour se rendre au bureau n’est effectivement pas commun.
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