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Le Zimbabwe ouvre aux investisseurs étrangers son platine et ses diamants

Pour sortir le Zimbabwe de la crise et de la pauvreté, le nouveau pouvoir veut tourner la page Mugabe en attirant les investisseurs étrangers. Une majorité de capitaux zimbabwéens ne sera plus exigée pour l’exploitation du platine et du diamant. Or, lithium, pétrole... le nouveau président Mnangagwa s'est dit prêt à ouvrir le riche sous-sol du pays aux multinationales.
Article rédigé par Michel Lachkar
France Télévisions
Publié
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On l’a un peu oublié ces dernières années avec l’échec économique du président Mugabe, mais l’ancienne Rhodésie est un pays riche. Il n’y aurait pas moins de 70 minerais exploitables dans son sous-sol: chrome de haute qualité, platine, lithium, or…et bien sûr diamants.

Le Zimbabwe disposerait des deuxièmes plus grandes réserves de platine au monde. Une manne qui reste sous-exploitée, vu que les quelques opérateurs internationaux, notamment Anglo American Platinum et Impala Platinum Holdings, ont gelé leurs investissement en raison d’une loi sur la propriété, exigeant au moins 51% de capitaux zimbabwéens.

Le président Mnangagwa soucieux d'attirer les investisseurs internationaux a déclaré, en janvier 2018, que les exigences de propriété seraient levées.

Miser sur le lithium
La multinationale du Diamant De Beers pourrait bientôt réinvestir au Zimbabwe, a laissé entendre son directeur général Phillip Barton, en marge du plus grand rendez-vous annuel du secteur minier en Afrique, Mining Indaba, qui s'est tenu au Cap, du 5 au 8 février 2018.

Propriétaire de la mine de Venetia (Afrique du sud), située à 20 km de la frontière avec le Zimbabwe et en production depuis 26 ans, Barton estime naturel pour le géant diamantaire de se tourner vers le pays voisin. 

Le gouvernement table également sur l'exploitation de lithium pour renforcer ses recettes de devises, vu l'intérêt de l'industrie automobile pour les batteries rechargeables destinées aux voitures électriques et dont le lithium est un élément clé. Harare a récemment signé un accord avec une entreprise minière internationale pour développer un gisement de lithium de 1,4 milliard de dollars. Le nom de l'entreprise et les détails de la transaction n’ont pas été dévoilés.

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