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«Kotya Libaya: le bois congolais, à quel prix ?» aux Promenades photographiques

Article rédigé par Laurent Filippi
France Télévisions
Publié Mis à jour
L’exposition de Leonora Baumann nous emmène dans les forêts de la République démocratique du Congo pour évaluer l’état du deuxième poumon de la planète. Faute de stabilité économique et politique, plusieurs dangers menacent cette ressource et contribuent à mettre en péril l’équilibre climatique mondial: production de charbon de bois, déboisement, agriculture traditionnelle sur brûlis…

Leonora Baumann est spécialisée dans la photographie documentaire. En parallèle de ses travaux personnels aux quatre coins du monde, elle travaille pour des ONG et des médias internationaux.

L’exposition se tient jusqu’au 23 septembre à Vendôme

avec ses 36.000 km² de forêt tropicale humide, le parc national de la Salonga est le plus grand d'Afrique. Pourtant, il figure depuis 1999 sur la liste du patrimoine mondial en péril à cause du braconnage. La biodiversité de cette jungle est encore mal connue, mais certaines espèces abritées dans ce sanctuaire pourraient s'avérer inestimables pour la médecine et la recherche scientifique.  (Leonora Baumann )
entraîne une demande toujours croissante en terres arables ainsi qu’en bois de chauffe, à l'origine de la disparition des arbres. De plus en plus menacées, les forêts du Congo représentent pourtant le second puits de carbone naturel planétaire et leur valeur est inestimable pour la lutte contre le réchauffement climatique.plus en plus menacées.  (Leonora Baumann )
le charbon de bois reste la principale source d'énergie domestique. A l’Est du pays notamment, différentes milices armées ont la mainmise sur le commerce de makala – le nom en swahili du charbon de bois –, source d’argent facile là où moins de 5% de la population a accès à l’électricité. (Leonora Baumann )
produit en RDC vers le port de Kinkole, plus grand point de vente du pays. Certaines grumes parcourent plus de 1.200 km le long du fleuve, seul axe praticable traversant le pays. Des exploitants internationaux peu scrupuleux profitent largement de la déliquescence de l’Etat congolais pour exploiter souvent illégalement les différentes essences présentes dans le pays.  (Leonora Baumann )
trouve à travers le déboisement et l’agriculture traditionnelle sur brûlis des réponses immédiates et nécessaires à ses besoins quotidiens en bois de chauffe et terres cultivables. Ces deux pratiques sont les principales sources d'émission de CO2 du pays. (Leonora Baumann )

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