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En images L’Egypte se met à l’écotourisme dans l’extraordinaire oasis de Siwa qui abrite la cité berbère de Shali

Article rédigé par Pierre Magnan
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min

Shali, impressionnant village du XIIIe siècle situé au centre de l'oasis de Siwa, perdu dans le désert occidental égyptien à 560 km du Caire, a été abandonné par ses habitants en 1926. Aujourd’hui, les autorités égyptiennes veulent restaurer certains bâtiments de cette ancienne communauté qui parlait berbère. Une façon aussi de diversifier le tourisme vers de nouvelles régions. Pour cela, Le Caire entend développer l’écotourisme. 

De larges remparts ceinturaient le village construit dans une sorte de pisé, le "kershef", fait notamment avec le sel présent en abondance dans la région. En 1926, trois jours de pluies diluviennes, rarissimes dans la région, avaient ravagé la cité. Aujourd'hui, pour renforcer le tourisme, des écolodges sont développés en reprenant les techniques ancestrales. Une façon de faire travailler les artisans locaux et de faire revenir les visiteurs étrangers dans cette oasis éloignée des spots traditionnels du tourisme égyptien.

Le gouvernement égyptien tente de relancer le tourisme dans la région de l'oasis de Siwa située à 50 km de la frontière libyenne qui a connu des problèmes de sécurité en 2011. (FRDRIC SOREAU / PHOTONONSTOP / AFP)
L'architecture de Siwa est caractérisée par l'utilisation de blocs de sel, provenant des lacs salés à proximité. Les blocs sont utilisés dans la maçonnerie avec un abondant mortier de boue très riche en sel. Une telle technique vit encore de nos jours. (ORTEO LUIS / HEMIS.FR /AFP)
Shali a été la capitale de cet oasis situé à 240 km à l'Est du Caire. Construit dans une sorte de pisé, elle est en ruine.  (MATTES RENE / HEMIS.FR / AFP)
Dans l'oasis de Siwa, les ruines d'Aghumi, autour de l"édifice religieux de l'Oracle.  (MICHAEL RUNKEL / ROBERT HARDING HERITAGE /AFP)
Située dans une dépression rendue fertile par le jaillissement de quelques centaines de sources, Siwa est en bordure directe du plateau du désert libyque. L'oasis est aujourd'hui visité par une majorité d'Egyptiens, alors que qu'auparavant les touristes étaient essentiellement étrangers. La crise politique est passée par là. (ORTEO LUIS / HEMIS.FR / AFP)
Au milieu de l'oasis de Siwa, les ruines ocres rouges de la cité berbère de Shali émergent du vert des palmiers. De nombreux organismes, dont l'UE, financent le sauvetage du lieu en favorisant le respect des méthodes de construction traditionnelles. (MATTES RENE / HEMIS.FR / AFP)
Les autorités égyptiennes se sont lancés dans la restauration de quelques unes des constructions de Shali dans l'oasis de Siwa, en respectant les règles de construction du désert. (MATTES RENE / HEMIS.FR / AFP)
L'oasis de Siwa dans le désert libyen en Egypte. Ruines de la forteresse de Shali. (MATTES RENE / HEMIS.FR / AFP)

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