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Côte d'Ivoire : le président Ouattara réélu dès le premier tour avec 83,66% des voix

La Commission électorale indépendante a annoncé la réélection du président ivoirien sortant mercredi matin.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le président ivoirien Alassane Ouattara vote, le 25 octobre 2015, à Abidjan (Côte d'Ivoire). (SIA KAMBOU / AFP)

Il est réélu pour cinq ans. Le président de la Côte d'Ivoire Alassane Ouattara, 73 ans, a été réélu dès le premier tour de l'élection présidentielle du 25 octobre, a annoncé mercredi 28 octobre la Commission électorale indépendante. Selon les résultats communiqués, il obtient 83,66% des suffrages.

Grandissime favori de ce scrutin, Alassane Ouattara, qui s'appuyait sur un bon bilan économique, devance Pascal Affi N'Guessan, le représentant du Front populaire ivoirien (FPI) fondé par l'ex-président Laurent Gbagbo, qui obtient 9,29% des voix. Une partie du parti d'opposition avait appelé au boycott au nom de la fidélité à Gbagbo, grand absent du scrutin qui attend son jugement pour crimes contre l'humanité par la Cour pénale internationale dans une cellule aux Pays-Bas.

La participation, principal enjeu du scrutin

Environ 6,3 millions d'Ivoiriens sur les 23 millions d'habitants étaient appelés à voter. Et le taux de participation – 54,63%, 3 330 000 votants – était un des principaux enjeux de cette élection alors que trois candidats et une partie de l'opposition avaient appelé au boycott, qualifiant le scrutin de "mascarade électorale". De son côté, le camp Ouattara avait identifié la participation comme déterminante pour la crédibilité de l'élection. 

Quelque 34 000 soldats, dont 6 000 Casques bleus, ont été déployés pour assurer la sécurité du scrutin. Une présidentielle apaisée et crédible dans ce pays, premier producteur mondial de cacao et poids lourd économique d'Afrique de l'Ouest, était jugée fondamentale pour tourner définitivement la page des violences meurtrières qui avaient suivi la victoire en 2010 de Ouattara sur son prédécesseur Gbagbo. Son refus de reconnaître la victoire de Ouattara avait plongé le pays dans cinq mois de conflit qui s'étaient soldés par la mort de 3 000 personnes, épilogue sanglant d'une décennie de crise politico-militaire. 

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