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Soldats français accusés de viols en Centrafrique : le parquet demande un non-lieu

L'affaire avait été révélée en avril 2015 quand "The Guardian" avait fait état d'une note interne de l'ONU relatant les auditions d'enfants qui dénonçaient des abus sexuels commis par des militaires français en Centrafrique.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 1 min
Un soldat français de l'opération Sangaris patrouille à Bangui (Centrafrique), le 20 mai 2015. (PATRICK FORT / AFP)

Les graves accusations de viols d'enfants portées contre des soldats français en Centrafrique avaient terni la réputation de l'armée en 2015. L'affaire devrait finalement se solder par un non-lieu, comme l'a requis, mardi 21 mars, le parquet de Paris. Il appartient donc désormais aux juges d'instruction d'ordonner un procès ou de confirmer le non-lieu.

Dans ses réquisitions, le parquet a estimé qu'"il ne peut être affirmé à l'issue de l'information qu'aucun abus sexuel n'a été commis", mais que les éléments recueillis et "la variation des témoignages ne permettent pas d'établir des faits circonstanciés et étayés à l'encontre des militaires" entendus, a indiqué à l'AFP une source proche du dossier.

Une volonté d'"en terminer au plus vite avec ce dossier"

"Le parquet n'a même pas attendu que les juges se prononcent sur cette demande, a regretté Emmanuel Daoud, l'avocat de l'association Ecpat qui lutte contre l'exploitation sexuelle des enfants. C'est la manifestation d'un manque de considération pour les parties civiles et cela alimente le soupçon de vouloir en terminer au plus vite avec ce dossier."

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