Nouvelle enquête ouverte sur des soupçons d'abus sexuels par des militaires français en Centrafrique
Le parquet de Paris a reçu, via le ministère de la Défense, une dénonciation venant des Nations unies sur des soupçons d'exploitation et d'abus sexuels, impliquant des militaires français.
Le parquet de Paris ouvre une nouvelle enquête sur les soupçons d'abus sexuels évoqués par l'ONU la semaine dernière et visant des militaires français basés en Centrafrique, indique mardi 5 avril une source judiciaire.
Le parquet a reçu via le ministère de la Défense une dénonciation des Nations unies sur des soupçons d'exploitation et d'abus sexuels, perpétrés de 2013 à 2015 à Dékoa. Selon la source, ce signalement ne donne pas de précision sur le nombre de victimes, leur âge, ou le nombre de militaires impliqués. L'enquête, ouverte vendredi, est confiée à la gendarmerie prévôtale, qui assure les missions de police judiciaire auprès des militaires stationnés hors de France.
Des rapports forcés avec des animaux
L'armée française est donc au cœur d'un nouveau scandale. Le parquet de Paris avait déjà ouvert, fin juillet 2014, une enquête sur des accusations de viols sur une dizaine d'enfants par des militaires.
Plus récemment, l'ONU a enquêté sur de nouvelles accusations de sévices commis par ces soldats ainsi que par des Casques bleus. Les informations indiquaient que des soldats français de Sangaris auraient forcé, en 2014, des jeunes filles à avoir des rapports sexuels avec des animaux, en échange d'une petite somme d'argent.
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