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Centrafrique : la justice française enquête depuis neuf mois
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Voilà neuf mois que la justice français enquête sur des soupçons de viols de la part de militaires français.
Le ministère de la Défense s'est exprimé ce jeudi 30 avril au sujet des accusations de viols en Centrafrique. Il nie avoir voulu cacher quoi que ce soit. Fuyant les massacres, des milliers de réfugiés centrafricains s'entassent dans des campements de fortune en décembre 2013. Des militaires français stationnent dans l'aéroport. C'est le début de l'opération Sangaris.
Des témoignages très crus
C'est dans ce camp que six mois durant, 14 soldats français se seraient livrés à des agressions sexuelles sur des enfants. "Les enfants, certains très jeunes, ont décrit ce qui leur est arrivé, et, dans certains cas, ce qu'ils ont vu sur d'autres enfants. Il semble clair que ces agressions sexuelles se soient produites régulièrement", révèle Paula Donovan, responsable humanitaire de "Aids free world". Une affaire révélée hier par le quotidien britannique The Guardian. L'auteure de l'article y dévoile des témoignages parfois très crus, comme celui d'une enfant de 11 ans : "Le Français a répondu que pour avoir des biscuits, il fallait d'abord lui lécher le pénis". A Bangui, dans le camp de l'aéroport, certains réfugiés ne sont pas surpris de ces révélations.
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