Sur un marché de Bangui, le 23 décembre 2015, on prépare les fêtes. Et ce, même si les affiches des candidats aux élections présidentielle et législatives rappellent que les Centrafricains vont bientôt voter dans un pays ruiné des années de violences intercommunautaires, depuis le renversement du président François Bozizé en mars 2013. Les temps sont durs pour la population qui lutte pour sa survie quotidienne, la crise ayant paralysé l'économie, y compris les administrations, privant l'Etat des ressources nécessaires pour payer salaires et retraites.