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Centrafrique : les quatre militaires de l'armée française arrêtés à l'aéroport de Bangui libérés

Ces quatre légionnaires opérant sous la bannière de l'ONU ont été détenus pendant quatre jours en République centrafricaine. Ils avaient été appréhendés par les forces de sécurité, en treillis et lourdement armés.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 1 min
Des soldats de la Minusca, la mission de l'ONU en Centrafrique, le 23 janvier 2021 à Damara (Centrafrique). (FLORENT VERGNES / AFP)

L'information a été donnée sans plus de détails. Les quatre militaires de l'armée française opérant sous la bannière de l'ONU, arrêtés lundi 21 février en Centrafrique, ont été "libérés", a annoncé l'ONU jeudi. "Les quatre membres du personnel de la Minusca [la mission de l'ONU en Centrafrique] arrêtés (...) à l'aéroport de Bangui viennent d'être libérés", a annoncé sur Twitter le chef de la Minusca, Mankeur Ndiaye. L'information a été confirmée par l'ambassade de France à Bangui, sur Twitter. Aucune autre précision n'a été divulguée.

Les quatre militaires du corps de la Légion étrangère de l'armée française, de nationalités française, roumaine, italienne et bulgare, avaient été appréhendés par les forces de sécurité. Ils ont été interpellés en treillis, lourdement armés et munis de leurs badges de la Minusca, à bord d'un véhicule blindé lundi devant l'aéroport de Bangui.

Une "manipulation grossière" dénoncée

Selon l'ambassade de France et l'ONU, ces militaires sont membres de la sécurité rapprochée du chef d'état-major de la force de maintien de la paix de la Minusca, le général Stéphane Marchenoir. Ils venaient de le déposer à l'aéroport de Bangui pour qu'il prenne un avion pour Paris. Mais sur les réseaux sociaux, certains les ont rapidement accusés d'avoir voulu "assassiner" le président centrafriquain Faustin-Archange Touadéra, qui venait d'atterrir à Bangui.

En réaction, l'ONU et la France ont dénoncé une "manipulation grossière". Ils accusent régulièrement le pouvoir à Bangui d'être "complice d'une campagne de désinformation anti-française" pilotée par Moscou. Le parquet de Bangui a ouvert dès le lendemain une "enquête régulière pour faire la lumière sur les faits".

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