Le Burkina Faso victime d'une sanglante attaque terroriste, la plus meurtrière de son histoire
Un nouveau bilan fait état de 160 morts après une attaque terroriste dans le Nord du Burkina Faso, dans un village de la zone des trois frontières, entre le Mali et le Niger.
Des groupes armés font régner leur loi dans la zone dangereuse des trois frontières, entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Au lendemain d'une attaque terroriste, la plus meurtrière jamais connue dans le pays, aucune image vérifiée de ce qui s'est passé n'a pu être récupérée, dimanche 6 juin. Les journalistes ne peuvent pas se rendre dans cette partie du Burkina Faso très risquée. L'attaque a eu lieu à Solhan, près de Sebba, une base militaire. Mais les autorités ont été incapables d'empêcher le massacre de 160 civils.
L'objectif : obliger les populations à se soumettre
Ces groupes terroristes revendiquent des liens avec Al-Qaïda ou l'Etat Islamique. Leurs attaques ont fait 1 400 morts depuis 2015. "Le but final recherché, c'est obliger les populations à payer, ceux qui ne payent pas sont attaqués, et dès qu'un village lève une milice d'auto-défense, elle est attaquée et la population qui l'abrite aussi", explique Wassim Nasr, journaliste pour France 24 et spécialiste des mouvement djihadistes. Dans la capitale, Ouagadougou, la peur s'est propagée.
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