Ex-otages : le parc n'était pas en zone rouge
Au lendemain du retour des deux ex-otages sur le sol français, on apprend que le parc de la Pendjari où ils ont été enlevés ne faisait pas partie des zones classées rouges par le gouvernement, contrairement aux déclarations de Jean-Yves Le Drian.
Les deux ex-otages français, libérés au Sahel cette semaine, ont-ils fait preuve d'imprudence en partant en vacances dans le parc naturel de la Pendjari ? C'était le sens des déclarations de Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères, samedi 11 mai, qui assurait que cette zone était classée rouge "depuis déjà pas mal de temps". Pourtant, le jour de leur enlèvement, le 1er mai, la zone dans laquelle se trouvait leur hôtel était seulement classée en zone orange.
Le parc de la Pendjari classé zone rouge après l'enlèvement
Leur voiture a cependant été retrouvée à seulement deux kilomètres de la frontière avec le Burkina Faso, dans une zone cette fois classée rouge. Le lendemain de l'enlèvement, le gouvernement a placé tout le parc de la Pendjari en zone rouge. Pour les experts, la question des zones déconseillées reste cependant extrêmement complexe tant une situation peut basculer en quelques heures.
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