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Thalassa Algérie : la fièvre du vendredi soir

L’émission Thalassa spécial Algérie a réuni vendredi 3 mai 2015 2,6 millions de téléspectateurs en France. C’était le deuxième sujet le plus commenté en France sur Twitter et –de loin- le premier en Algérie. Comment expliquer la fascination des Algériens ?
Article rédigé par Jacques Deveaux
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Algérie, la mer retrouvée (Thalassa)

Il n’existe pas de mesures d’audience en Algérie. Si l’on tient compte des seuls réseaux sociaux, la majorité des Algériens étaient devant leur petit écran vendredi dernier pour regarder l’émission «Thalassa : Algérie, la mer retrouvée». Et cela chauffait sévère sur les réseaux sociaux. Mais avant d’appuyer sur la zappette pour sélectionner France3, préparer d’abord le plateau repas : un bon couscous. 


Soif de positivité
 «Cet engouement traduit beaucoup de choses : les Algériens ne connaissent pas leur pays et le découvrent grâce à des étrangers… Cela traduit aussi un certain malaise par rapport à l'image que l'Algérie, sans cesse réduite au terrorisme et à la violence, projette à l'étranger, mais aussi à l'intérieur du pays. Les Algériens ont soif de reconnaissance, de "positivité", d'oxygène : ils sont fiers de leur pays et veulent s'y sentir bien, en dépit de tout ce qui ne va pas mais que, le temps d'un film, on veut oublier», analyse Karim Amellal, professeur à Sciences-Po, co-fondateur de SAM-Network.

Le dragueur, l’entrepreneur , le tatouer et le mondialisme
Le coréalisateur Guillaume Pitron avait donné le ton (poétique) avant diffusion : «Thalassa veut regarder l’Algérie le sourire aux lèvres». Et à chacun de sourire comme il peut. 


Je viens de voir #thalassaAlgérie sa me donne envie de repartir au bled direct
L’entrepreneur atypique Slim Othmani, très suivi sur les réseaux sociaux, s’est amusé à faire des parallèles originaux. 


#Thalassa genial le tatoueur parle de mondialisation.. Lui au moins il a tout compris ... Vite un poste de ministre
L’émission est en replay pour une semaine encore sur France3. Elle est inaccessible depuis l’Algérie. Le documentaire sera projeté dans les instituts français. Et le mercredi 8 avril à la cinémathèque d’Alger.
 
Georges Pernoud, producteur et animateur, a fait un déçu, un grand déçu.

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