Malgré le pétrole, l'économie algérienne patine
L'implantation d'une usine Renault près d'Oran a été l'annonce la plus importante faite lors du voyage du président Hollande en Algérie.
Le signal que le pays attend des investissements étrangers et ne veut plus être le «déversoir des produits finis français», comme le déplore le PDG d'Alliance assurances, Hassen Kheilifati, au journal en ligne TSA.
Il y a urgence. Malgré les 500 milliards de dollars investis entre 2001 et 2011 dans les infrastructures, l'Algérie ne produit presque rien (5% du PIB).
Bien sûr, l'excédent commercial de 24 milliards de dollars est flatteur, mais assuré uniquement par le pétrole. Or, le magot pétrolier s'épuise et en 2020, le pays va commencer à devenir importateur d'hydrocarbures.
Reste ce sempiternel problème de corruption qui gangraine le pays. «La corruption est l’institution la plus stable en Algérie», déclare Rachid Tlemçani, enseignant de sciences politiques à l'université d'Alger. Dans une interview accordée à El Watan, il précise même que la grande corruption se nourrit des grands projets coûteux.
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