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Malgré le pétrole, l'économie algérienne patine

Profitant du prix élevé du baril de pétrole, l'Algérie poursuit le développement de ses infrastructures. 64 milliards d'euros vont ainsi être injectés. Mais le pays reste trop dépendant de la manne pétrolière et souffre toujours d'une corruption chronique.
Article rédigé par Jacques Deveaux
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
L'Algérie attend un miracle économique (Wikimedia commons)

L'implantation d'une usine Renault près d'Oran a été l'annonce la plus importante faite lors du voyage du président Hollande en Algérie.
Le signal que le pays attend des investissements étrangers et ne veut plus être le «déversoir des produits finis français», comme le déplore le PDG d'Alliance assurances, Hassen Kheilifati, au journal en ligne TSA.

Il y a urgence. Malgré les 500 milliards de dollars investis entre 2001 et 2011 dans les infrastructures, l'Algérie ne produit presque rien (5% du PIB).
Bien sûr, l'excédent commercial de 24 milliards de dollars est flatteur, mais assuré uniquement par le pétrole. Or, le magot pétrolier s'épuise et en 2020, le pays va commencer à devenir importateur d'hydrocarbures.

Reste ce sempiternel problème de corruption qui gangraine le pays. «La corruption est l’institution la plus stable en Algérie», déclare Rachid Tlemçani, enseignant de sciences politiques à l'université d'Alger. Dans une interview accordée à El Watan, il précise même que la grande corruption se nourrit des grands projets coûteux.

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