Les harkis, des anciens combattants aux côtés de l'armée française durant la guerre d'Algérie, réclamaient une loi de reconnaissance de leur abandon. Emmanuel Macron s'y est engagé lundi 20 septembre, après leur avoir demandé pardon. "Le gouvernement portera avant la fin de l'année un projet visant à inscrire dans le marbre de nos lois la reconnaissance et la réparation à l'égard des harkis", a-t-il déclaré. Reconnaissance et émotionEn 2016, François Hollande avait reconnu la responsabilité du gouvernement français dans l'abandon des harkis. En 2018, 40 millions d'euros avaient ensuite été débloqués pour revaloriser leur pension. Des gestes jugés insuffisants par des soldats, livrés à leur sort en Algérie ou torturés et emmenés dans des camps dans le sud de la France. Soixante ans après avoir combattu auprès des soldats français, l'un d'eux, Serge Carel, est très ému. "Pour la première fois, une volonté ferme et empreinte de vérité guide notre actuel président", a déclaré ce dernier. Un hommage national sera rendu aux harkis le 25 septembre, comme tous les ans depuis 2003.