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Algérie : liberté provisoire annulée pour un journaliste, renvoyé en détention

Toujours en liberté, le journaliste, contacté par franceinfo, affirme être dans l'attente de son incarcération.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Des policiers à Alger, le 21 mai 2019.  (FAROUK BATICHE / DPA)

La justice algérienne a annulé, mardi 15 octobre, la liberté provisoire accordée à Saïd Boudour, journaliste et militant des droits humains qui a, par le passé, travaillé avec les rédactions de France 2 et franceinfo.fr. Toujours en liberté, le journaliste, contacté par franceinfo, affirme être dans l'attente de son incarcération.

Saïd Boudour est accusé notamment d'atteinte au moral de l'armée pour des écrits sur les réseaux sociaux. Le 7 octobre, un juge d'instruction avait décidé son maintien en liberté, avant de revenir sur sa décision, en appel. Selon le journaliste, la justice lui reproche "des articles et des publications dénonçant la répression" dans le pays. 

Saïd Boudour est membre du Comité national pour la libération des détenus (CNLD), qui réclame la remise en liberté des "détenus politiques et d'opinion" arrêtés ces derniers mois en lien avec le "Hirak", le mouvement populaire de contestation du régime algérien né en février. "Saïd Boudour est l'une des principales figures du 'Hirak' à Oran et il fait un travail courageux, ce qui dérange les autorités", affirme Kaci Tansaout, coordinateur du CNLD. Contacté par franceinfo, le correspondant de Reporters sans frontières en Algérie affirme que l'organisation "soutient totalement" Saïd Boudour.  

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