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découvrir nos newsletters (Nouvelle fenêtre)Dans les cimetières de Johannesburg, capitale économique du pays, 45 à 60 sépultures sont rouvertes chaque semaine pour y inhumer de nouveaux défunts. Les autorités locales s'en inquiètent, au point d'envisager de rendre les incinérations obligatoires.
"Nos cimetières étouffent. C'est le résultat de très forts mouvements de population (...) qui affectent Johannesburg", constate, fataliste, Reggie Moloi, responsable municipal du secteur. Le manque de place en surface se répercute sous la terre.
La situation des autres grandes villes n'est guère plus enviable. Sur les rives de l'océan Indien, Durban (nord-est) a tiré la sonnette d'alarme à propos de la surpopulation funéraire il y a déjà une dizaine d'années. La crise a forcé les autorités locales à réfléchir en urgence à des réponses innovantes.
Le recyclage des tombes anciennes en est une, la crémation une autre. Mais cette dernière solution se heurte à des traditions très ancrées dans lesquelles le feu est assimilé au diable.
Mais, à l'heure où le gouvernement sud-africain souhaite relancer la redistribution des terres au profit de la majorité noire spoliée sous l'apartheid, la pression foncière est telle que les cimetières ne seront sûrement pas servis les premiers.
Alors, que l'on soit pour ou contre, la crémation risque bientôt de s'imposer à tous.
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