Afrique du Sud : le nouveau président souhaite tourner la page
En Afrique du Sud,les difficultés économiques ont rendu l'ancien président, Jacob Zuma, encore plus impopulaire. Le nouveau président veut tourner la page et promet de lutter contre la corruption qui gangrène le pays.
L'Afrique du Sud a un nouveau visage. Cyril Ramaphosa a été élu, sans surprises, par le Parlement. Son parti l'ANC, issu de la lutte contre l'apartheid, célèbre son élection. Dans la chambre, il annonce aussitôt son programme : "Les problèmes à régler sont la corruption, le redressement de nos entreprises publiques et la lutte contre le trafic d'influence", déclare-t-il dans une première allocution.
Neuf années de détournement de fonds publics
Une allusion claire aux casseroles judiciaires accumulées par son prédécesseur, Jacob Zuma. Poussé à la démission hier soir, le désormais ex-président a cumulé neuf années de pouvoirs, marqués par des pots-de-vins et des détournements de fonds publics. Point de rupture majeur, la rénovation de sa résidence privée pour 20 millions d'euros, aux frais du contribuable, avait choqué l'opinion publique. Son départ a été accueilli avec un soulagement par les Sud-africains. "Il était grand temps qu'il démissionne. Nous n'attendions que ça", déclare un citoyen. D'autant que l'économie du pays est en bien mauvais état.
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