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Kaboul : les évacuations continuent dans la peur après les attentats à l'aéroport

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Kaboul : les évacuations continuent dans la peur après les attentats à l'aéroport
Kaboul : les évacuations continuent dans la peur après les attentats à l'aéroport Kaboul : les évacuations continuent dans la peur après les attentats à l'aéroport
Article rédigé par France 3 - D.Schlienger, B.Delombre, R.Miri, M.Behboudi, N.Karczinski
France Télévisions

Au moins 85 personnes sont mortes dont 13 soldats américains, dans les deux attaques suicides survenues jeudi 26 août près de l'aéroport de Kaboul. Pourtant, malgré la peur, les candidats à l'exil sont de retour. Le risque de nouveaux attentats est très élevé. 

Les deux attaques terroristes qui ont meurtri Kaboul ont fait au moins 85 morts selon le bilan officiel, 170 morts selon des médias américains, et des centaines de blessés. Au lendemain de l'attentat, vendredi 27 août, ils sont des dizaines à être de retour aux abords de l'aéroport pour tenter d'évacuer malgré le danger. "Je pense qu'une explosion peut se produire à n'importe quel moment, mais la vie est déjà très difficile ici, alors on prend le risque, on dépasse la peur", témoigne un Afghan. 13 soldats américains sont morts. C'est la pire attaque contre les Etats-Unis depuis 10 ans. Joe Biden se veut martial face à la presse, vendredi. "Ceux qui ont commandité cette attaque (...) nous ne pardonnerons pas, nous n'oublierons pas, nous vous pourchasserons et vous ferons payer", a promis le président américain. 

Un contact entre la France et les talibans

Au moins 5 400 personnes restent encore à évacuer selon les Etats-Unis. La France a indiqué que les évacuations, qui devaient prendre fin ce soir, ne devaient finalement pas cesser comme prévu. Une rencontre aurait eu lieu entre l'ancien ambassadeur français en Afghanistan et  les talibans à Doha, au Qatar. "Le Quai d'Orsay a reconnu des échanges mais s'est empressé de dire qu'il ne s'agissait en aucun cas de pourparlers politiques ni même d'une reconnaissance de la prise de pouvoir des talibans, mais seulement des contacts pour faciliter les opérations d'évacuation en cours", explique Diane Schlienger, en direct du ministère des Affaires étrangères pour le 19/20 de France 3. 

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