Meurtre de Montigny-les-Metz : nouvelle mise en examen, 28 ans après les faits
Un nouveau rebondissement dans l'affaire du double meurtre d'enfants à Montigny-Iès-Metz, c'était il y a 28 ans. Jusqu'à présent, le tueur en série, Francis Heaulme, était le principal suspect. Aujourd'hui, la justice soupçonne Henri Leclaire de complicité. Il avait déjà été accusé dans le passé.
Henri Leclaire, tête baissée, quitte le cabinet du juge d'instruction sans un mot. Il vient d'être mis en examen pour meurtre dans l'affaire du double homicide de Montigny-Iès-Metz. Placé sous contrôle judiciaire, il a été laissé libre. Le 28 septembre 1986, deux enfants de huit ans sont retrouvés morts, massacrés à coups de pierre le long de la voie ferrée. Dans un premier temps, c'est Patrick Dils qui est accusé. Il sera condamné par deux fois et finalement acquitté en 2002. Ensuite, c'est Francis Heaulme qui sera désigné dans cette affaire. Mais en mars dernier, coup de théatre, pendant le procès le nom d'Henri Leclaire resurgit suite au témoignage de cette femme à qui il s'était confié.
J'avais l'impression, mais il a dit qu'il ne les avait pas tués.
Henri Leclaire, un nom déjà cité dans cette affaire. En 1986, il fut le premier à avouer le double meurtre des fillettes, avant de se rétracter. Les enquêteurs finissent par le mettre hors de cause. Ils estiment que sa forte corpulence l'aurait empêché de gravir le talus. Pour les amis des victimes, cette mise en examen supplémentaire, 28 ans après les faits est une nouvelle épreuve.
Elle m'a dit qu'on allait l'appeler le dossier Dils-Heaulme-Leclaire. Il faut faire le tri maintenant, c'est terrible.
H. Leclaire conteste d'être lié au meurtre des enfants.
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