Tempête Alex : près de 1 000 pompiers mobilisés dans les Alpes-Maritimes, 380 interventions réalisées

Article rédigé par Violaine Jaussent, Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Des pompiers nettoient des débris laissés par la tempête Alex à Saint-Laurent-du-Var, dans les Alpes-Maritimes, le 3 octobre 2020. (ARIE BOTBOL / HANS LUCAS / AFP)

Les recherches ont repris samedi pour retrouver huit personnes officiellement portées disparues après les violentes intempéries de vendredi.

Ce qu'il faut savoir

"Près de 1000 sapeurs-pompiers" ont été déployés dans les Alpes-Maritimes au lendemain de la tempête Alex, a indiqué le porte-parole du SDIS à franceinfo, samedi 3 octobre. "Nous avons eu à faire à plus de 380 interventions" depuis le début des intempéries, a-t-il ajouté. Dix personnes sont recherchées et huit autres sont portées disparues, selon le dernier point de situation effectué par les pompiers des Alpes-Maritimes et dont franceinfo a eu connaissance. Deux pompiers figurent parmi les huit disparus confirmés. Suivez dans notre direct l'évolution de la situation et les recherches des personnes portées disparues.

Jean Castex dans les Alpes-Maritimes. "J'ai déjà engagé la procédure de catastrophe naturelle, afin que le conseil des ministres et le Président de la République puisse la déclarer dès mercredi prochain", a annoncé le Premier ministre, évoquant sa "vive inquiétude sur le bilan définitif". Il a également annoncé des renforts militaires pour venir en aide aux secours. 

 Une vingtaine de personnes secourues. Vingt-et-une des vingt-deux personnes déclarées disparues par l'Italie après les intempéries ont été retrouvées près du col de Tende, en France, et étaient en voie d'évacuation par hélicoptère, a annoncé samedi soir la Protection civile italienne à l'AFP. Parmi eux se trouvent deux Allemands et leurs petits-enfants italiens, a-t-elle ajouté.

 Une centaine de maisons ont été emportées "ou sont en partie détruites ou endommagées" après le passage de tempête Alex dans les Alpes-Maritimes, a affirmé, samedi 3 octobre, le maire de Nice, Christian Estrosi. C'est "un désastre que je n'ai jamais connu", a déploré l'élu. 

Des villages coupés du monde. Alexandra Valetta-Ardisson, députée LREM de la 4e circonscription des Alpes-Maritimes, a fait état, samedi matin, d'une "situation extrêmement préoccupante et inquiétante" dans plusieurs secteurs où les communications ont été coupées. "On a des unités de gendarmerie qui ne sont plus joignables au secteur de Tende et de Breil", a-t-elle rapporté sur franceinfo.

Des niveaux de précipitations record. Selon Alix Roumagnac, président de la filiale Predict de Météo France, ce sont "plus de 500 mm en quelques heures qui sont tombés sur ces vallées encaissées", soit "quasiment une année de précipitations qui est tombée en 10 heures sur ces reliefs".