Alerte tsunami en Nouvelle-Calédonie : les habitants "n'ont pas perdu les bons réflexes", se félicite le directeur de la sécurité civile sur place
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![Après le déclenchement de l'alerte tsunami, le littoral a dû être évacué. (JULIEN CHAUVET / MAXPPP)](https://www.francetvinfo.fr/pictures/ssmUO9EgGCWAP2JI0QRD9jfwBIs/0x0:2948x1657/432x243/2023/05/19/64671bad951f8_nouvelle-caledonie.jpg)
"Les gens en Nouvelle-Calédonie sont acculturés au risque tsunami", raconte vendredi 19 mai à l'agence Radio France, Frédéric Marchi-Leccia, directeur de la sécurité civile et de la gestion du risque en Nouvelle-Calédonie après l'alerte au tsunami déclenchée plus tôt dans l'archipel (14h heures locales). Le littoral a dû être évacué, les sirènes anti-tsunami ont également résonné sur les côtes pour appeler la population à évacuer.
Cette alerte est intervenue après un puissant séisme de magnitude 7,7 au large de l'archipel. L'alerte est désormais levée, il n'y a plus de danger sur place. La sécurité civile rapporte que les habitants ont pu reprendre leurs activités et qu'il n'y a ni victime, ni dégât.
Face à cette situation, Frédéric Marchi-Leccia se félicite des bons réflexes des habitants qui ont "bien réagi, ont suivi les consignes et se sont mis à l'abri". Le directeur se dit "presque content" que "cet exercice grandeur nature ait pu avoir lieu" et explique pourquoi : "La dernière fois que nous avons eu une situation similaire c'était en mars 2021".
"On va donc le prendre comme une piqûre de rappel"
Frédéric Marchi-Leccia, directeur de la sécurité civile en Nouvelle-Calédonieà franceinfo
"En tout cas, les gens n'ont pas perdu les réflexes et je tiens à les en féliciter. Tout le monde a joué le jeu". Selon lui, si cette alerte avait été plus sérieuse et qu'une vague plus importante s'était formée, "les gens auraient été à l'abri et c'est ce qu'il faut en retenir de très positif".
Questionné sur le fait de savoir si ce type d'événement est rare en Nouvelle-Calédonie, il répond : "Rare non parce que l'archipel se trouve dans la ceinture de feu [du Pacifique], il y a donc une activité sismique quasi-permanente mais elle n'est pas toujours de nature à susciter un tsunami". Maintenant que l'alerte est donc levée et que le danger est écarté, "l'officier de permanence va reprendre sa veille comme il le fait 24h/24 et 365 jours par an".
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