À Saint-Pierre-de-Caubel (Lot-et-Garonne), un pommiculteur utilise des bougies en cire pour chauffer les vergers et se prémunir du gel, samedi 2 avril. Il en dispose 165 par hectare, prêtes à être allumées. Cette protection représente un investissement de 8 000 euros. Grâce à la chaleur dégagée, l'agriculteur espère sauver ses trois hectares de sa variété la plus rémunératrice. Il veille chaque nuit froide, thermomètre à la main.Arroser pour éviter le gelÀ Nérac (Lot-et-Garonne), un producteur de kiwis cherche également à sauver sa récolte, après avoir perdu 70 % de sa production l'an dernier. Il utilise une autre méthode contre le gel : une sonde, installée à l'endroit le plus gélifié de sa parcelle. Elle lui donne la température humide et à sec. À 0,5 degré, la sonde notifie le producteur pour lui dire de lancer l'arrosage, afin de protéger les kiwis du gel. En s'égouttant sur le bourgeon, l'eau commence à se gélifier et forme une sorte d'igloo autour du bourgeon, qui le protège.