Voilà la cible principale de la mairie de Paris : ces modèles polluants des années 80 ou 90. Des voitures qui n'ont plus le droit de rouler depuis un mois dans les rues de la capitale en semaine de 8h à 20h. Concernés, les véhicules immatriculés avant 1997 et les deux-roues immatriculés avant 1999. Problème pour tous les gens qui habitent en banlieue et qui viennent travailler à Paris."Atteinte à la liberté de circuler"Problème aussi pour la décote de leurs véhicules à la revente. En colère, 50 propriétaires ont déposé un recours contre la mairie ce lundi 1er août au matin et ce n'est qu'un début. "Quand un maire décide d'interdire des véhicules qui sont pourtant autorisés ailleurs et qu'on a le droit d'acheter, on n'est pas sur un principe de démocratie, mais sur un véritable principe d'atteinte à la liberté de circuler", dénonce Pierre Chasseray, délégué général de "40 millions d'automobilistes". 600 autres recours suivront, des propriétaires qui espèrent obtenir des dommages et intérêts de la mairie pour atteinte à la liberté d'aller et venir.