Gironde : la longue attente des sinistrés dont les toits ont été endommagés par la grêle
En Gironde, la grêle a récemment provoqué des dégâts considérables. Les sinistrés, inquiets, ne parviennent pas à faire réparer leur toiture, car les délais s'allongent.
Mercredi 29 juin, une semaine après les orages, la maison d'un habitant de Taillan-Médoc (Gironde), rencontré par France 2, est toujours inhabitable. Son toit a été dévasté par la grêle, et le plafond menace de s'écrouler. "On a vu l'eau couler par les lustres, et puis ça s'est répandu", confie l'habitant. En attendant de trouver un couvreur disponible, il a dû protéger lui-même son toit. "On a bâché, et là on est en train de déménager, parce qu'il va falloir laisser la place aux artisans", ajoute-t-il.
Des toitures détruites, des bâtiments inondés
Au Taillan-Médoc, presqu'aucun bâtiment n'a été épargné. Partout, des toits ont été bâchés à la hâte avant l'arrivée des artisans. Ces réparations sont souvent urgentes, comme dans une pharmacie de la ville, dont la toiture a été détruite. L'eau a inondé la réserve de médicaments. Au total, plusieurs dizaines de milliers d'euros de produits ont été perdus. Dans les communes touchées, les délais s'allongent pour réparer les toitures, car les couvreurs sont très sollicités. De plus, les tuiles deviennent presque impossibles à trouver. Avec la pénurie, les pris continuent à augmenter. Aujourd'hui, les tuiles coûtent 50% plus cher que l'an dernier.
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