Ce 2 avril, au lendemain de l'avalanche qui a coûté la vie à trois personnes dans le massif des Écrins (Hautes-Alpes), les sept rescapés ont été héliportés à l'hôpital de Briançon.Dans la foulée, deux Autrichiens, qui se présentent comme des guides, ont été placés en garde à vue. Les gendarmes cherchent à déterminer s'ils étaient bien autorisés à exercer au regard de la législation française. Une enquête pour homicide involontaire a été ouverte.Victimes d'une plaque à ventLes skieurs étaient aguerris mais ont sans doute été imprudents. La météo ne se prêtait pas à une excursion. "On était sur un risque marqué d'avalanche", rappelle à France 3 le capitaine de gendarmerie Nicolas Colombani. L'avalanche fatale serait due à ce qu'on appelle une plaque à vent, c'est-à-dire une accumulation de neige dans une pente, qui cède au passage de skieurs.Une autre victime, un jeune homme de 20 ans, est dans le coma. Son pronostic vital est engagé.