Intempéries : les garagistes croulent sous les demandes
Les couvreurs et les garagistes croulent actuellement sous les demandes, car les dégâts depuis cinq jours sont considérables en raison de la grêle. Dans les garages notamment, pour faire réparer les véhicules, les carnets de commandes sont parfois remplis jusqu'à 2023. Reportage à Idron, dans les Pyrénées-Atlantiques.
Dans le sud-ouest, les carrosseries des voitures portent les stigmates de la violence des orages de grêles. Capots cabossés, pare-brise pulvérisés… Des milliers de véhicules ont été endommagés. Dans les carrosseries, les clients affluent depuis plusieurs jours. Un amateur de voitures a trois véhicules abîmés par la grêle. Ses dégâts sont mineurs donc il devra patienter, mais il y a des urgences. "On essaye de prendre d’abord ceux qui ont le plus de dommages", rapporte un garagiste.
Agendas pleins aussi pour les débosseleurs
Pour traiter les impacts de grêle sur les toits, les garagistes font appel à des spécialistes : les débosseleurs. La tôle est redressée à l’aide d’outils spécifiques. L’opération minutieuse dure plusieurs heures voire une journée. "On a à peu près 150 à 200 voitures à faire donc on est en train de prendre des rendez-vous pour le mois de janvier 2023 maintenant", explique Jérôme Chenevat, débosseleur. Cette intervention coûte deux à trois fois moins chère que dans une carrosserie classique.
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