Intempéries meurtrières : un traumatisme très lourd pour les rescapés
À Biot, dans les Alpes-Maritimes, une prise en charge psychologique a démarré quelques jours après les terribles inondations du 3 octobre. Celle-ci se fait au plus près du terrain, en porte-à-porte. Certaines consultations s'improvisent même sur le trottoir avec les psychiatres présents. Une écoute qui permet de commencer à soigner.
Mettre des mots sur les émotions
"On essaie que les gens puissent mettre des mots sur les émotions qu'ils ont ressenties sur le moment", explique Véronique Namias, psychiatre. "On essaie de leur remettre de la chronologie, qu'ils reprennent la maîtrise de l'événement", poursuit-elle.
Les habitants du quartier ont pour la plupart tout perdu. Cinq jours après, le contrecoup de ces événements revient à la surface. Le trauma peut devenir traumatisme s'il n'est pas détecté et pris en compte. Ceux qui travaillent encore à évacuer la boue dans leur maison savent déjà que rien ne sera comme avant. Ce qui permet de surmonter l'épreuve, c'est aussi le formidable élan de solidarité.
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