Pour Éric Ciotti, président du département des Alpes-Maritimes interviewé par Catherine Matausch ce dimanche 4 octobre à Antibes, s'il y avait eu une vigilance rouge au lieu d'une vigilance orange samedi soir cela aurait été différent. "Il y aurait eu moins de circulation, moins de personnes à l'extérieur, pas de grandes manifestations publiques, donc c'est une question qui se pose. Ce qui s'est passé [...] relevait d'une alerte rouge, très clairement", note-t-il au micro de France 3.Trop d'annonces"Si cette alerte rouge avait pu être déclenchée, nous aurions pu éviter la présence sur les voies publiques, sur les routes, de personnes qui circulaient", ajoute-t-il. Éric Ciotti dénonce une forme d'accoutumance aux alertes orange. "Cette multiplicité des annonces nuit peut-être à leur caractère informatif et dissuasif", conclut-il.