Inondations dans le Pas-de-Calais : il y a "un ras-le-bol qui s'installe et du mécontentement" chez les habitants de la commune d'Arques, alerte le maire
Il y a "un ras-le-bol qui s'installe et du mécontentement" chez les habitants d'Arques (Pas-de-Calais), a témoigné lundi 1er janvier sur franceinfo Benoît Roussel, le maire de cette commune située près de Saint-Omer, alors que le Pas-de-Calais est en vigilance orange pour pluie-inondation et pour crues. Les habitants "en ont marre de tout nettoyer, de tout faire pour revivre chez eux le plus rapidement possible" et de voir la rivière "la Basse Meldyck, sortir de son lit et l'eau monter dans les rues".
Dans les prochaines heures, Météo France prévoit une montée des eaux, de 25 millimètres la nuit prochaine et près de 40 millimètres mardi 2 janvier. "C'est sûr qu'avec des sols qui sont gorgés d'eau, le fait qu'il pleuve sur le territoire et que ça ruisselle, ce n'est pas bon signe", s'inquiète Benoît Roussel. Il rappelle des inondations du 11 novembre où il y a eu "des crues historiques avec plus de 25 rues impactées". Le maire "espère qu'on ne va pas vivre de mauvais moments".
Les habitants sont donc dans des mobile homes
Depuis les inondations du mois de novembre, il reste "à peu près 60 maisons inhabitables pour une durée de peut-être trois mois, quatre mois, six mois" dans la principale rue d'Arques concernée par la montée des eaux. Cela nécessite de "mettre des humidificateurs", détaille Benoît Roussel. "Il faut assainir les maisons, faire des travaux, parfois refaire toute l'électricité au sein de certaines habitations". Les habitants sont donc "hébergés ailleurs, dans des mobile homes, dans des villes autour d'Arques", certains "ont eu une location prise en charge par les assurances", ajoute le maire d'Arques.
Pour la journée de mardi, la mairie va rouvrir "tous les services de la ville d'Arques" et va "mobiliser tout le monde afin de prévoir et d'anticiper un éventuel phénomène important de montée des eaux", précise benoît Roussel.
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