Cet article date de plus de six ans.

Ouragan Irma : "Il n'y a pas besoin de l'État" à Saint-Barthélemy assure le président de la collectivité

Une semaine après le passage de l'ouragan Irma sur l'île de Saint-Barthélemy, le président de la collectivité de Saint-Barthélemy, Bruno Magras, estime ne pas avoir besoin de l'État et affirme "trouver sur place les moyens de relever la tête".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
Bruno Magras, le président de la collectivité de Saint-Barthélemy. (MARCEL MOCHET / AFP)

Emmanuel Macron est attendu, mercredi 13 septembre, sur l'île de Saint-Barthélemy, près d'une semaine après le passage de l'ouragan Irma. Mais selon le président de la collectivité de Saint-Barthélemy, Bruno Magras, l'île n'attend rien de l'État.

"Nous n'allons pas quémander à l'État"

"Non, il n'y a pas besoin de l'État", affirme sur franceinfo Bruno Magras. "Si l'État souhaite nous aider, bien évidemment que c'est naturel en tant que Français d'être aidé par l'État parce que c'est quand même l'État qui est propriétaire de son territoire." Mais le président de la collectivité prévient : "Nous n'allons pas quémander à l'État et pleurer au coin du bois en disant qu'il faut à tout prix nous aider. Nous avons une autonomie fiscale, je ne vais pas demander aux Français qui paient l'impôt de m'apporter leur contribution", affirme t-il.

Selon le président de la collectivité de Saint-Barthélemy, "l'usine d'incinération fonctionne, l'eau potable sera distribuée, la centrale EDF est opérationnelle, sauf dans certains secteurs où les réseaux ont été un peu endommagés, les écoles sont en état, j'attends que la préfète et le recteur d'académie les ouvrent".

"Je crois que nous sommes grands et majeurs et que nous allons trouver sur place les moyens de relever la tête", déclare Bruno Magras.

Bruno Magras : "nous allons trouver sur place les moyens de relever la tête"
Consultez lamétéo
avec
voir les prévisions

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.