Réchauffement climatique : les sceptiques de l’Oklahoma
Aux États-Unis, le climatoscepticisme a son territoire : l’Oklahoma. Un État coincé entre le Texas et le Kansas, bourré de champs de pétrole et de gaz de schiste. Là-bas, on refuse de croire que l’homme provoque le réchauffement climatique. Le temps, les éléments, c’est Dieu qui les commande.
Woodward, dans l’Oklahoma. Ici, 30 % des habitants ne croient pas au dérèglement climatique. C’est là que se concentre le plus fort taux de climatosceptiques aux États-Unis. Randall Gabrel est à la tête de B&G Productions, une entreprise lucrative, mais pas vraiment écologique : il exploite des puits de pétrole.
Surprenantes théories
Le pétrole a beau être, derrière le charbon, l’énergie la plus polluante, Randall développe des théories contraires qui feraient bondir les scientifiques : "Si vous me demandez d’enlever mes puits et de mettre des éoliennes à la place, moi je vous dirais que par définition les turbines des éoliennes changent le climat, parce qu’elles freinent le vent. Est-ce que c’est vraiment mieux ? Si l’homme est le responsable du réchauffement, ce n’est peut-être pas si mal, parce qu’une planète froide est morte, alors que si elle est chaude, on pourrait toujours convertir la chaleur en énergie et en vie", estime-t-il. Pas sûr que cette théorie résiste à l’épreuve des faits, mais qu’importe, Randall ne compte pas abandonner ses puits de pétrole installés ici depuis bien longtemps et qui ne lui réclament que peu d’entretien.
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