Woodward, dans l’Oklahoma. Ici, 30 % des habitants ne croient pas au dérèglement climatique. C’est là que se concentre le plus fort taux de climatosceptiques aux États-Unis. Randall Gabrel est à la tête de B&G Productions, une entreprise lucrative, mais pas vraiment écologique : il exploite des puits de pétrole.Surprenantes théoriesLe pétrole a beau être, derrière le charbon, l’énergie la plus polluante, Randall développe des théories contraires qui feraient bondir les scientifiques : "Si vous me demandez d’enlever mes puits et de mettre des éoliennes à la place, moi je vous dirais que par définition les turbines des éoliennes changent le climat, parce qu’elles freinent le vent. Est-ce que c’est vraiment mieux ? Si l’homme est le responsable du réchauffement, ce n’est peut-être pas si mal, parce qu’une planète froide est morte, alors que si elle est chaude, on pourrait toujours convertir la chaleur en énergie et en vie", estime-t-il. Pas sûr que cette théorie résiste à l’épreuve des faits, mais qu’importe, Randall ne compte pas abandonner ses puits de pétrole installés ici depuis bien longtemps et qui ne lui réclament que peu d’entretien.