Fortes chaleurs : les forçats des chantiers
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Si certains employés travaillent plus tôt pour éviter la cagne, d’autres sont exposés au soleil en permanence.
En plein soleil, en hauteur, près d’une toiture ou d’une chaussée devenue brûlante. Tel est le quotidien des personnes travaillant dehors. Avec ces températures élevées, les horaires ont été aménagés notamment pour ces employés municipaux. En prévision de la météo, ils ont appris qu’ils allaient démarrer dès six heures du matin.
"Le pire c’est le zinc"
Pour la mairie d’Arras (Pas-de-Calais) et ses 80 agents sur le terrain, c’est toute une nouvelle organisation à repenser avec de nouveaux horaires. Pour ces couvreurs, il faut boire trois litres d’eau par jour au minimum. Exposés au soleil en permanence, il leur est impossible de trouver un coin d’ombre ou de porter des gants, tant le travail est précis. "Tout brûle, dès que l’on touche les ardoises on n’arrive pas à tenir les outils. Le pire c’est le zinc, cela reflète par-devant", confie Jonathan Delettrez, couvreur.
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