Des maisons dont les murs ne tiennent plus que par des étais et des blocs de béton. C'est le cas de l'habitation de la grand-mère d'Hélène Lantoine, à Maroilles (Nord). D'immenses fissures sont apparues soudainement à la fin de l'été dernier. Cet été-là, il a fait particulièrement sec et le sous-sol argileux s'est, semble-t-il, affaissé. Conséquences : d'importants dégâts sur tous les murs en façade. Par mesure de précaution, certaines pièces ont dû être condamnées. "C'est une inquiétude permanente pour ma grand-mère", souffle la jeune femme. 15 maisons touchées dans la communeCette maison, Marie-Thérèse Lantoine y vit depuis 60 ans. À 82 ans, pas question de déménager, tout a été regroupé dans l'unique pièce située à l'arrière. Le maire de la commune de Maroilles réclame la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle, seule condition pour que les assurances remboursent les sinistrés. Le phénomène a touché 15 maisons réparties dans tout le village.