Canicule : Orléans tire les leçons de 2003
La canicule de 2003 reste la plus marquante et la plus meurtrière, notamment à Orléans (Loiret). Quelles mesures ont été prises depuis ? A-t-on tiré tous les enseignements des précédentes canicules ?
C'était il y a quinze ans, mais Jeannine Jacquet n'a rien oublié et a tout noté sur son cahier. En ce mois d'août 2003, le mercure bat des records à Orélans (Loiret), l'air est étouffant. La retraitée reste alors cloîtrée près d'une semaine chez elle et c'est le même scénario à l'été 2018, à nouveau la canicule et ce même sentiment d'isolement : elle affirme n'avoir été contactée par personne.
Des jardins ouverts plus longtemps
En août 2003, le bilan est lourd à Orléans avec 236 décès et une hausse de 50% par rapport à l'année précédente. Depuis, les choses ont quelque peu changé, comme dans ce foyer pour personnes âgées, où la climatisation a été installée dans une pièce. Les pensionnaires viennent s'y réfugier, car la température monte à 32 degrés dans leurs appartements. Autre changement en ville, les jardins sont ouverts plus longtemps, au moins jusqu'à 21h30. Des espaces verts très convoités par les habitants, d'autant que lundi 6 août à Orléans, le thermomètre devrait atteindre les 36 degrés.
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