Cet article date de plus d'un an.

Vidéo Immeubles effondrés à Marseille : une habitante "avait un problème avec le gaz", témoigne le fils d'une disparue du 17 rue de Tivoli

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 2 min
Le fils d'une résidente de l'immeuble soufflé témoigne face caméra auprès de France Télévisions. Il affirme que la voisine de sa mère et son beau-père "perdait la tête".
Immeubles effondrés à Marseille : un fils de victimes témoigne Le fils d'une résidente de l'immeuble soufflé témoigne face caméra auprès de France Télévisions. Il affirme que la voisine de sa mère et son beau-père "perdait la tête". (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - T.Souman, C.La Rocca, E.Pirosa
France Télévisions
France 2
Le fils d'une victime témoigne face caméra auprès de France Télévisions. Il affirme que la voisine de sa mère "perdait la tête".

Il a peu de doutes. Pour Bruno Sinapi, l'explosion survenue dans la nuit de samedi à dimanche au 17 rue de Tivoli à Marseille, provient d'un appartement occupé par une femme seule. "Mes parents entretenaient avec elle une relation plus qu'amicale. Cette dame perdait la tête, elle était devenue sénile. Elle perdait tout chez elle. Elle égarait les clés, elle égarait les chéquiers", témoigne-t-il auprès de France 2, mardi 11 avril. La mère et le beau-père de cet homme, âgés de 86 et 82 ans, habitaient au rez-de-chaussée de l'immeuble. Il attend que les secours les retrouvent sous les décombres.

"Elle mettait la télé à tue-tête, elle ne savait plus l'arrêter et elle avait un problème avec le gaz. Je sais que plusieurs fois quand je venais voir mes parents, mon beau-père me disait : 'Tiens, j'ai été obligé de monter chez Antoinette parce qu'elle avait mis la poêle à chauffer, puis elle l'avait oubliée", poursuit Bruno Sinapi.

"Personne n'avait un moyen de faire quoi que ce soit"

Il affirme aussi que ses parents lui avaient acheté une cuisinière électrique "pour éviter ces problèmes récurrents avec le gaz". Mais "elle l'a débranchée et elle continuait à utiliser sa vieille gazinière au gaz". "Légalement, personne n'avait un moyen de faire quoi que ce soit", assure-t-il encore.

Du côté de l'enquête judiciaire sur les origines du drame, on travaille toujours "sur l'hypothèse d'une explosion au gaz", a insisté, mardi, la procureure de la République de Marseille, Dominique Laurens. Selon cette dernière, seuls les appartements du rez-de-chaussée et du 1er étage en étaient équipés, les deuxième et troisième étages ayant eux été "neutralisés au niveau du gaz".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.