Marais poitevin : polémique sur le projet d'autoroute
Dans les affaires criminelles, la police scientifique est devenue incontournable. Mais les enquêteurs disent que le flair humain reste important.
La bronca estivale en Vendée après l'interdiction d'un projet d'autoroute.
C'est un parc naturel qui vit du tourisme toute l'année. La construction d'une nouvelle autoroute à quelques kilomètres, était alors perçue comme une aubaine par cet entrepreneur.
C'est la possibilité de faire venir rapidement des visiteurs d'autres régions, et en utilisant après les voies départementales, ils pouvaient se répartir sur tout le territoire et venir consommer ici.
La ministre de l'Ecologie Ségolène Royal a tranché. Elle ne veut pas de cette autoroute, et dit vouloir préserver l'environnement, tout en faisant des économies. Selon elle, cet axe censé relier la Vendée et la Charente-Maritime, pourrait coûter jusqu'à 900 millions d'euros aux contribuables. Faux rétorquent les élus.
Aucun des arguments de madame Royal n'est recevable. C'est une atteinte à l'économie de la Charente-Maritime, de la Vendée et de toute notre région. Nous allons nous battre contre cette décision, dont nous n'acceptons ni la forme, ni le fond.
Il faut accepter la voie démocratique, c'est-à-dire les élus qui ont été choisis par le peuple.
Ces élus demandent désormais au Premier ministre de trancher. Face à la polémique, Ségolène Royal tente de calmer le jeu.
Il n'y a pas de place pour les insultes ou les propos méprisants à mon égard, et je crois avoir prouvé que j'étais attachée à l'excellence environnementale, à trouver des solutions de bon sens, a ne pas gaspiller l'argent public, et à respecter les gens qui habitent sur un territoire.
Déjà au début des années 90, Ségolène Royal, alors députée des Deux-Sèvres, avait bataillé contre un autre projet d'autoroute.
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