Mantes-la-Jolie : rénover les quartiers sensibles
La vie quotidienne va continuer a changer dans les quartiers sensibles. Explosions, dynamitages des barres d'immeubles. La rénovation urbaine a été menée dans des centaines de quartiers, et elle va continuer, malgré la crise. La seconde vague va démarrer. 20 milliards d'euros sont provisionnés. Ces investissements sont-ils payants ? Nous sommes allés dans un quartier rénové, au Val Fourré, à Mantes-la-Jolie.
Cette piscine futuriste, les habitants du Val Fourré pensaient qu'ils ne la verraient qu'en maquette. Depuis plus d'un an, les gens du quartier, mais aussi de toute l’agglomération profitent des bains bouillonnants, et de la vue sur la Seine. Pour la construire, il a fallu construire ça. En 1992 et 2005, Mantes, bien décidée à faire sa jolie, dynamite une vingtaine de tours et s'offre un lifting à 140 millions. Le quartier s'ouvre sur la Seine, avec avenues et espaces verts, que les mères de famille apprécient.
J'ai plante les arbres du quartier avec mes mains.
Avant, quand les gens venaient nous voir, ils avaient peur. Maintenant, ils trouvent ça beau.
Depuis les années 90, la transformation est spectaculaire. Là où les fenêtre donnaient sur des parkings et des façades taguées, les habitants ont droit maintenant a de petits jardins privatifs. Le moins de béton possible, place à l‘alu et au bois, Sur la dalle, au coeur de la cite, des services publics, et un centre sportif qui draîne une autre population.
Quand on est oblige d'aller au centre de sécurité sociale, ou au centre des impôts, on vient au Val-Fourré.
Un quartier comme un autre que les habitants n'ont plus besoin de quitter.
Les gens avant pour aller au marché, ils garaient leurs voitures au bout du monde. Maintenant, ils ont plus confiance et garent leurs voitures ici.
Maintenant, même les Français viennent ici faire leur marche. C'est plus agréable comme ça.
Pour les habitants, ça leur a donné de l'importance en rénovant comme ça leur quartier.
Plus de 80 % des projets de rénovation ont déjà été réalisés sans avoir été ni tagués, ni vandalisés. Les forces de l'ordre ont même noté en six ans une baisse de 36 % de la petite délinquance en 6 ans sur le quartier du Val-Fourré.
Il est devenu une référence de New York à Johannesbourg.
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