Mali : suite de l'enquête
Les deux chefs d'Etat français et malien veulent tout mettre en oeuvre pour retrouver les meurtriers. Des interpellations évoquées ce matin ont été démenties à Paris. On en sait plus en revanche sur ce qui s'est passé et sur ce que les militaires français ont vu sur place.
Des patrouilles en véhicules blindés, des militaires en faction, Kidal est le theatre d'une chasse à l'homme pour retrouver le commando qui a assassiné les deux Français. Une opération d'envergure confirmée par Laurent Fabius.
Hier ont été lancées des opérations pour identifier un certain nombre de personnes dans des campements.
Les gendarmes maliens affirment avoir arrête plusieurs suspects sans plus de précision, information non confirmée par l'armée française. La traque s'organise autour du témoignage du chauffeur des deux Français. Selon lui, les ravisseurs parlaient la langue touareg avec l'accent de Kidal et les turbans autour du visage.
Très organisés, les ravisseurs auraient été suivis par un jeune homme à moto jusqu'à la sortie de la ville. C'est lui qui a donne l'alerte. Plusieurs blindés français prennent la même direction. Une fois arrivés sur le lieu de l'exécution, les soldats découvrent les deux corps et la voiture fermée. Ils repèrent également un homme à 1500 mètres de distance mais il leur échappe et les hélicoptères dépêchés sur place ne le retrouveront pas. Les enquêteurs disposent de peu d'éléments. Rançon, règlement de compte à Kidal, les groupes armés rivaux sont nombreux.
Ces assassinats sont des dommages collatéraux de l'appât du gain, des rançons, les Français sont très recherchés. C'est aussi une conséquences des conflits internes entre les factions touaregs de la région.
Plusieurs enquêteurs français spécialisés dans Pantiterrorisme sont attendus au Mali aujourd'hui.
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