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LVMH : le luxe en France

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Article rédigé par franceinfo
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Notre équipe est allée a la rencontre de ces artisans qui perpétuent le savoir-faire français.

Rien n'a changé depuis 1859 ici à Asnières chez Louis Vuitton. Les grands explorateurs ont sillonne le globe avec ces malles toujours fabriquées dans la plus grande tradition. Romuald est l'un des gardiens de ce savoir-faire depuis 35 ans.

En passant la main, au coup d'oeil, je vois si c'est bien. Je vais vous montrer un outil de l'époque. On va le tester si vous voulez. C'est une baïonnette de maréchal. C'est la scie sauteuse qui l'a remplacée.

Aujourd'hui, 250 artisans travaillent sur les bois, les cuirs, les peaux, les machines n'ont pas totalement remplacé la main de l'homme. Les anciens transmettent le geste parfait.

Il se débrouille comment, le jeune.

Je crois qu'il a compris ce que je lui ai dit. Il se débrouille pas mal.

Autre joyau du luxe : Berluti, depuis 1895. Le moment le plus important, c'est l'essayage. Cette chaussure sur-mesure sera sacrifiée pour ajuster le soulier au millimètre près. Un geste révélateur de la complexité de la commande.

C'est très physique. La perfection ne s'acquiert que par la répétition. Mais dans le sur-mesure, on ne répète jamais les mêmes.

3.000 formes en bois : répliques exactes des pieds des habitués.

Richard Burton ! Stalone. C'était un grand moment. Je tremblais quand je lui prenais les mesures.

Pas moins de 50 heures de travail pour une paire de souliers. Ici, le temps ne compte pas.

On dirait un instrument de musique, ou une femme. C'est pourquoi on a beaucoup de bonheur a travailler tout ça.

Objets charges d'histoire, pièces uniques et petites séries, cela génère des emplois en France.

C'est 22.000 personnes en France, près de 52.000 en Europe, 100.000 personnes dans le monde, à la fois dans les ateliers, les boutiques, les bureaux, mais surtout dans les ateliers.

Ici, à Cognac, les gestes n'ont pas change depuis des siècles. Cette maison est la seule à fabriquer ces fûts de chêne à l'ancienne. Dans le chai du fondateur reposent les eaux-de-vie les plus précieuses de la maison, certaines datent de 1800. L'art de la calligraphie sur barrique a la craie est un geste transmis au fil des siècles.

J'aurais descendu le "H". Pour faire ça il faut être passionné. C'est une discipline plus qu'un travail.

Mais le trésor est aussi dedans. Chaque jour, Samuel prélève des échantillons du précieux nectar.

Pour ne pas abîmer l'eau-de-vie, il faut prendre son temps.

Des échantillons soumis au comité des sages garant de ce patrimoine. 50 cognacs sont testés chaque jour par le maître assembleur Yann Filioux toujours à la même heure. Il faut au moins 10 ans pour avoir le droit de s'exprimer ici. Avant, on ne fait qu'observer.

On a hérité le savoir-faire des générations précédentes, en même temps que de ces stocks formidables. Notre rôle est de transmettre le savoir-faire, pour que les plus jeunes soient à notre niveau, sinon meilleurs.

Le métier s'apprend dans des écoles spécialisées, mais rien ne remplace l'observation de la minutie de ce chef d'atelier.

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