Les mystères de Paris : l'Opéra Garnier
Nous nous sommes rendus dans plusieurs lieux symboliques de Paris, à commencer par l'opéra Garnier qui a ouvert ses portes en 1875. Dans le dédale des sous-sols, subsistent les accents des divas et des bruissements insolites.
Derrière le faste de l'Opera Garnier, il est là quelque part. Regardez bien sous les dorures, entre deux fauteuils. Certains disent qu'il est ne d'une légende sous la plume du romancier Gaston Leroux. Defigure par un incendie, amoureux d'une cantatrice, le fantôme de l'opéra hante l'imagination des visiteurs.
Ils tombent amoureux l'un de l'autre. C'est trop mignon. La chanteuse se rend compte que le fantôme a un bon fond.
C'est une histoire d'amour.
Avez-vous croisé le fantôme.
Ah non, non, pas encore. On va peut-être le voir.
Est-ce que cela fait peur.
Non, parce que c'est pour de faux.
Une illusion, ce fantôme, en êtes-vous sûr ? Un soir où sa bien-aimée ne pouvait chanter, l'histoire raconte que le fantôme en colère, fit tomber le lustre sur le public. Cris Le spectateur de la place numéro 13 meurt sur le coup. Les guides de l'Opéra Garnier savent que les légendes ne sont jamais très éloignées de la réalité.
Vers 1895, il y a un incident technique, un contrepoids est tombé entraînant le fait que le lustre a vacille ce qui a tué un spectateur. Cela a été un vrai drame mais le lustre n'est jamais tombé. Les détails ont amené Gaston Leroux a raconter cette histoire de fantôme.
Le fantôme demeure une star à l'Opéra Garnier. Une loge lui est attribuée même s'il n'y a pas laissé que de bons souvenirs.
Le fantôme était coquin. Il rackettait les directeurs de l'époque en demandant à ce que chaque mois lui soit versés 5.000 francs. L'ouvreuse était chargée de déposer cette enveloppe dans cette loge vide. Et le fantôme, par un tour de magie, arrivait a récupérer et faire disparaître l'enveloppe.
Pour découvrir le repère du fantôme, il faut descendre dans les sous-sols de l'opéra. Ici, à première vue, point de revenant, il y a 20 ans, les responsables y font une étrange trouvaille.
C'est ici que nous avons découvert les urnes qui détenaient les voix du siècle dernier.
On les appelle les voix des fantômes, celles des chanteurs d'opéra de 1907 enregistrées sur des gramophones et enfouies pendant des années. Au royaume des petits rats et du fantôme, des hommes grenouilles juste sous la scène de l'opéra, pas un lac mais un immense réservoir d'eau. Le bâtiment a été construit sur une nappe phréatique. Aujourd'hui, la cachette du fantôme est un lieu d'entraînement pour ces pompiers plongeurs prêts à intervenir en cas d'inondation.
C'est comme une cité engloutie. Les grandes pièces font penser à des boulevards et les étroitures à des petites portes pour entrer sur ces boulevards. C'est un lieu magique. Le seul secret de l'opéra dans cette partie est qu'il y a des poissons dedans.
Nous n'avons croisé ni poisson ni fantôme mais si vous osez douter de son existence sachez que dans le roman, le maître des lieux réserve un triste sort à ceux qui lui manquent de repsect.
Fin de cette édition, merci de l'avoir suivie.
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