Le Chéran : préservation d'un parc naturel
Un nouveau label va protéger les cours d'eau les plus purs, afin d'éviter toute forme de pollution. Le Chéran est au coeur du parc naturel du massif des Bauges, en Haute-Savoie. L'eau y est si pure qu'on peut y voir le fond en transparence. Un patrimoine naturel qu'il est important de sauvegarder.
C'est une espèce protégée qui, ici, avait presque disparu. Aujourd'hui, l'écressive à pattes blanches colonise à nouveau les méandres du Chéran.
Elle revient dans les affluents protégés de toute pollution. La moindre pollution disparaît. Ça fait plaisir d'en voir.
Le Chéran, 50 km entre Savoie et Haute-Savoie. Une des dernières rivières de France. Daniel y connaît chaque recoin.
Toute ma jeunesse, j'ai appris à pêcher avec mon père.
Aujourd'hui, les truites sauvages s'y reproduisent, mais le cours d'eau a beaucoup souffert.
Tout arrivait a la rivière, il n'y avait pas de station d'épuration. Les égouts des maisons des villages allaient dans la rivières.
Plus la pollution agricole, nitrates et pesticides, ni les barrages hydroélectriques. Aujourd'hui, le but est de redonner à la rivière un caractère sauvage.
On laisse le bois mort dans le lit de la rivière. Cela peut constituer des habitats pour les insectes aquatiques.
L'extraction des roches est aussi interdite. Depuis 10 ans, 33 millions d'euros ont été dépensés pour le Chéran.
Une rivière, c'est pas seulement de l'eau, mais aussi des graviers charriés par les crues. Avec l'érosion, cela se retrouve dans le Rhône, puis sur les plages de Méditerranée.
7 autres rivières sont candidates a l'obtention du label Rivière sauvage comme la Valserine dans l'Ain.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.