La semaine vue du salon du Bourget
Dans un instant, on retrouvera Eddy Mitchell. Mais d'abord, le regard des Français sur une semaine d'actualité. Après Villeneuve-sur-Lot, Roland-Garros, Saint-Pierre et Miquelon, Lille et les obsèques de Pierre Mauroy, nous allons au Bourget. Et pas seulement au Salon. Les habitants de la ville aiment-ils l'aviation ? Et que pensent-ils de ce rendez-vous économique.
Jour tranquille au Blanc-Mesnil, un quartier de pavillons près du Bourget. Ceux qui vivent ici sont aux premières loges pour le grand ballet aérien. Anne habite ici depuis l'Après-guerre.
Oh la la, quel calvaire ! Il y a trop de monde. Impossible de circuler. Mais bon, c'est bien parce que c'est l'aviation. J'aodre ça.
Que pensez-vous de la France d'aujourd'hui.
Oh minable ! Trop de dettes, trop de travail au noir. J'ai cotisé 38 ans, mon mari, 40. Petites paies, petites retraites, autrefois, on se contentait de travailler et on avait les caisses pleines. Je ne sais pas ce que ça va donner. Il y a beaucoup de choses à faire en France.
Resistante ukrainienne, elle a passe 4 ans dans les camps. En France, on n'a pas de pétrole mais on a des Rafale, a vendre.
Vous regardez tous les jours.
Oui, j'ai travaillé dans l'aviation. Si j'habite là, ce n'est pas pour rien.
Arlette était secrétaire chez UTA. Elle a fait trois vols sur le Concorde. Lui, c'est l'A380.
Il vous fait rêver.
Oui. C'est la fierté de la France.
Et l'espoir de récolter des milliards de dollars si on additionne les commandes et les promesses de vente passées cette semaine. Sur le tarmac, c'est la guerre. Des embouteillages à n'en plus finir. A l'heure du déjeuner, les visiteurs sont très tête en l'air. Christian en a vu défiler des apprentis pilotes.
A quoi ressemble le salon vu d'en haut.
A une marée humaine.
Les gens posent toujours les mêmes questions.
A peu près, oui. Ils ne connaissent pas les avions de chasse. Ils sont passionnés par le système d'armes intégré.
Voici l'avion où sont exposés 54 métiers. Ce stand est le plus visite par les jeunes, comme Keran 22 ans.
Quand on dit que les jeunes n'ont pas le moral et pas de boulot.
Certains, pas tous ! Je suis motivé, j'ai repris des études.
Il a fait un BTS aviation et s'est spécialisé.
Il ne faut pas hésiter à aller chercher des innovations. Je travaille sur les matériaux composites.
A la clé, il y a 13.000 embauches.
Ce que j'adore dans ce dispositif de l'avion des métiers, c'est qu'on explique le lien entre la tête et la main. On voit un moteur, un train d'atterrissage, un satellite, les ailes. Dans le secteur de l'aéronautique et de l'espace il y a une vraie demande. Pendant 5 ans, les jeunes peuvent foncer dans ces métiers.
Voici Catherine Maunoury, voltigeuse depuis 33 ans, deux fois championne du monde, pas inutile de rappeler en ces temps moroses que la France a aussi des héroïnes.
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