La Rochelle : 500 tests ADN dans l'enquête pour viol d'une adolescente
On commence par cette vaste opération décidée par la justice à La Rochelle. 527 personnes de sexe masculin, majeures et mineures, vont devoir se soumettre à un test ADN à partir de lundi prochain, dans le cadre d'une enquête sur le viol d'une adolescente qui avait eu lieu en septembre dernier dans un lycée de la ville.
Des tests ADN sur des élèves et des professeurs dans une enquête criminelle. Une opération sans précédent dans un établissement scolaire. Le but, retrouver l'auteur d'un viol perpétré sur une élève de 1.
Les faits ont été commis dans un milieu fermé. Il y a une probabilité importante pour que l'agresseur se trouve dans ces locaux. Effectivement, nous décidons de sélectionner les gens et de les prélever pour pouvoir identifier l'auteur des faits.
Le crime a été commis le lundi 30 septembre en plein après-midi, dans un local isolé de l'établissement. L'agresseur a attendu l'arrêt de la minuterie électrique pour profiter de l'obscurité et attaquer sa victime. La jeune fille n'a pas pu identifier le criminel mais les policiers ont récupéré une trace ADN. Pour la directrice du lycée, c'est la seule possibilité d'identifier le coupable.
Toutes les pistes ont été explorées avant d'arriver à cette dernière possibilité d'identification de l'auteur. On n'a pas le choix. On n'a pas d'autres éléments qui permettent de progresser dans la recherche de l'auteur.
Dès lundi, 475 élèves et 52 adultes seront soumis à des prélèvements. Pour les mineurs, l'autorisation des parents est obligatoire. En cas de refus, les récalcitrants seront considérés comme suspects et placés en garde à vue. aux enquêteurs d'obtenir les traces Les résultats des tests seront connus dans un mois.
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