L'oeil du 20h : l'impôt,question sensible au gouvernement
L'impôt sur le revenu rapporte 72,5 milliards d'euros, contre plus du double pour la TVA.
Cette annonce traduit-elle un virage ? Depuis le début du quinquennat, la question de l'impôt aura été au centre du débat public. Et pas toujours dans la plus grande cohérence.
En matière d'impôt, on aura tout entendu en ce quinquennat.
Toutes les rémunérations supérieures à 1 million seront taxées à 75.
9 contribuables sur 10 ne seront pas concernés par les hausses.
Taxer les plus riches, c'était l'idée. Mais avec la réforme du quotient familial, ou la fiscalisation des mutuelles, plus d'un Français sur dix a vu ses impôts augmenter. Un an plus tard, P. Moscovici, alors ministre de l'Economie, fait cet aveu.
Je suis très sensible.
Le ras-le-bol fiscal, des mots aux actes. Quelques semaines après, la pause fiscale est déclarée et relayée.
Moi, je veux être le ministre des économies pas celui des impôts.
Au printemps, changement de Premier ministre et de cap. Après la pause, place aux baisses.
Nous devons baisser cette dette, ces déficits, et aussi les impôts.
On fera en sorte qu'il y ait plusieurs centaines de milliers de Français qui payent moins d'impôt.
Diminuer la pression fiscale pour 2014 et 2015, tel est l'enjeu dans un contexte où les prélèvements obligatoires ne cessent d'augmenter C'était le cas sous le mandat de Nicolas Sarkozy.
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