Justice : antisémitisme sur Twitter
Dans l'actualité également, après plusieurs mois de joutes judiciaires, le réseau social américain Twitter a décidé de livrer les données susceptibles de permettre l'identification de certains auteurs de messages antisémites. Le parquet de Paris est en charge de l'affaire.
Une vingtaine de personnes sont recherchées. Des utilisateurs anonymes du site Twitter. Il y a quelques mois, ils ont publie des centaines Relatifs à la Shoah, à la haine des juifs. Chacun était associé à l'un de ces mots clés. "Un bon juif" ou encore "un juif mort". Menacé par plusieurs procédures judiciaires, Twitter a accepté de remettre leurs coordonnées Internet à la justice. Un soulagement pour les associations.
C'est une victoire pour la lutte contre le racisme, l'antisémitisme, l'homophobie. Depuis octobre dernier on a assisté à des concours de haine. Ça a pris une dimension très importante sur les réseaux sociaux. Enfin, le sentiment d'impunité des auteurs antisémites est combattue.
Une décision inédite, Twitter, société installée en Californie se base sur la loi américaine. Pour elle, la liberté d'expression est absolue. En France, tenir un discours raciste est considéré comme un délit.
Quand il y a une infraction au code pénal, il faut que ça soit sanctionne, dans la vie réelle ou virtuelle.
Cette décision pourrait créer un précédent, d'autres auteurs de messages illégaux pourront être demasques. Leurs identités délivrées à la justice.
On est sur le terrain des propos racistes et antisémites, cette interprétation peut viser des propos diffamatoires. Un propos moins grave mais qui porte atteinte à l'honneur d'une personne.
Les juges doivent maintenant se prononcer sur le cas des 20 auteurs de messages antisémites. Ils risquent un an de prison et 45.000 euros d'amende.
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