Juan-les-Pins : temps d'été

C'est le patron de la pisciculture qui livre ce grand restaurant. Ces deux hommes sont des pionniers de la renaissance du caviar d'Aquitaine. Un lointain passé où l'on pêchait l'esturgeon dans l'estuaire de la Gironde, et où le caviar à la louche, n'était pas qu'une expression.

20 tonnes de production par an, c'est quelque chose qui compte, sur un marché de 140 tonnes. Le caviar d'Aquitaine a sa clientèle.

Pour le chef, le caviar fait partie de la gastronomie du Sud-Ouest, au même titre que la truffe du Périgord.

Ce que j'aime dans le caviar d'Aquitaine, c'est qu'il n'est pas trop iodé, trop fort en sel.

Alliance avec d'autres poduits locaux : langoustines d'Arcachon et poivrons basques.

On va reconstituer la boîte de notre caviar.

Une crème de choux-fleurs, avec un chapeau de caviar. Et pourquoi le cacher. On n'a pas résisté.

Sur la Côte d'Azur, c'est encore un peu l'été. Il va faire 16 degrés cet après-midi à Juan-Ies-Pins. Un jour de sainte Barbe, c'est de bon augure pour les semaines à venir.

Au bout du ponton, entre ciel et mer, la vie de ce pêcheur lyonnais devient une histoire.

Je suis à la retraite depuis le 1er mai. Faudrait être fou pour aller vivre ailleurs. Il fait.

4 à Lyon ce matin.

Une journée dans cette lumière d'hiver rasante qui carresse les vagues.